Wednesday, January 1, 2014

Roumains et Bulgares sont libres de travailler partout dans l'UE...

Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans l'ensemble de l'Union européenne dès mercredi 1er janvier. Sept ans après l'accession de leurs pays à l'UE, la levée des dernières restrictions sur le marché du travail dans neuf pays de l'Union – Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Luxembourg, Malte, Pays-Bas – n'a toutefois rien d'un « big bang », puisque 17 autres Etats ont déjà franchi le pas depuis des années.

« Cela cause de l'agitation, surtout en Grande-Bretagne et en Allemagne », où une partie de la presse et des hommes politiques brandit la menace d'une « invasion », relevait mardi le quotidien roumain Romania Libera, le seul à consacrer un article à ce sujet à la veille du 1er janvier.


 
RÉTICENCES EN ALLEMAGNE ET EN GRANDE-BRETAGNE

En Grande-Bretagne, des membres du Parti conservateur ont, jusqu'au dernier moment, pressé le premier ministre, David Cameron, de repousser l'ouverture du marché du travail en estimant que « la vague d'immigrants roumains et bulgares pèsera sur les services publics ». Mais le chef du parti, Grant Shapps, a souligné qu'il n'était pas possible d'y surseoir. Des responsables roumains et bulgares et même un commissaire européen ont dénoncé le ton du débat à Londres.

En Allemagne, le parti conservateur bavarois, allié de la chancelière Angela Merkel, a également tempêté contre la levée des restrictions, l'associant à un risque accru « de fraudes aux prestations sociales ». Mais le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, a rétorqué que la « libre circulation des personnes est une chance pour les Allemands et l'Allemagne ».

« Faire comme si tous les gens en provenance de Bulgarie et de Roumanie étaient pauvres et ne venaient chez nous que pour percevoir des allocations passe sous silence les nombreuses personnes très qualifiées qui travaillent ici, par exemple comme médecins ou personnel de soins », a insisté de son côté la secrétaire d'Etat chargée des migrations, Aydan Ozoguz.

En Espagne, pays frappé par la crise qui accueille déjà un million de Roumains et de nombreux Bulgares, la fin des restrictions sur le marché du travail n'a pas suscité de controverse importante. « La grande majorité des Roumains est très bien intégrée », a déclaré l'ambassadeur d'Espagne en Roumanie.

« JE PRÉFÈRE ÊTRE DANS MON PAYS »

Sur un des marchés du centre de Bucarest, nombre de passants et de commerçants avouaient « ne pas bien savoir » ce qui changeait au 1er janvier et n'avoir aucun plan de départ. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, et les responsables bulgares assurent régulièrement qu'il n'y aura pas de vague d'émigration à partir de mercredi. « Les citoyens (…) veulent un bon travail, un bon revenu et la justice dans leur patrie, pas s'acheter un aller simple pour quitter la Bulgarie ! », a encore insisté mardi soir le président bulgare, Rossen Plevneliev, dans son discours de vœux.

Nombre d'analystes indépendants en Roumanie et en Bulgarie soulignent l'impossibilité d'évaluer précisément le nombre des candidats au départ, mais estiment que les grandes vagues d'émigration ont déjà eu lieu. Depuis la chute du communisme, environ trois millions de Roumains et un million de Bulgares ont émigré, pour leur très grande majorité en Espagne et en Italie. France et Grande-Bretagne ont aussi recruté des milliers de médecins et d'aides-soignantes.

La faiblesse des salaires dans leur pays explique ces départs : un médecin gagne en général 400 euros par mois en Roumanie ou en Bulgarie, même si d'aucuns s'en sortent beaucoup mieux. « Si je pouvais gagner plus en Roumanie, je resterais, car je préfère être dans mon pays et proche de ma famille », confie ainsi Titu Ionut, 32 ans, ouvrier en construction installé en Espagne.

De nombreux Roumains et Bulgares veulent toutefois rester malgré les salaires bas, le manque de confiance dans la classe politique et le délabrement des services de santé. C'est le cas de Simona Mazilu, lectrice universitaire de 34 ans à Bucarest : « Il est important de croire qu'on peut arriver à quelque chose ici, et je crois que c'est possible. Les autres pays ont aussi leurs défauts. »

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/01/01/roumains-et-bulgares-sont-libres-de-travailler-partout-dans-l-ue_4341811_3214.html#xtor=RSS-3208
1/1/14

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 Sur le Meme Sujet:

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5 comments:

  1. Armutseinwanderung: Brüssel verteidigt Öffnung des EU-Arbeitsmarktes

    01.01.2014 · In der Debatte um eine mögliche Armutseinwanderung hat EU-Kommissiar Laszlo Andor den Wegfall der Job-Schranken für Bulgaren und Rumänen in der EU zum neuen Jahr verteidigt.

    Die EU-Kommission hat den Fall der letzten Job-Schranken für Bulgaren und Rumänen in der EU zum neuen Jahr verteidigt. „Ich bin fest davon überzeugt, dass ein Beschränken der Freizügigkeit von europäischen Beschäftigten nicht die Antwort auf hohe Arbeitslosigkeit oder eine Lösung der (Wirtschafts-)Krise ist“, teilte EU-Sozialkommissar Laszlo Andor am Neujahrstag in Brüssel mit.

    Eine Arbeitserlaubnis ist in sämtlichen Mitgliedsländern der Union für Bulgaren und Rumänen mit dem 1. Januar 2014 nicht mehr nötig. In Deutschland machte die CSU zuletzt Front gegen eine angeblich drohende Armutszuwanderung.

    Da schon über drei Millionen Bulgaren und Rumänen in anderen EU-Staaten leben, rechnet der aus Ungarn stammende Andor nicht mit einer dramatischen Zuwanderungswelle. Die Kommission erkenne aber an, dass es auf lokaler oder regionaler Ebene Probleme geben könnte, falls Menschen vermehrt zuwanderten. „Die Lösung ist, diese spezifischen Probleme anzugehen, und nicht Wälle gegen diese Beschäftigten aufzurichten“, argumentierte Andor.

    Mitgliedstaaten könnten in solchen Fällen den europäischen Sozialfonds in Anspruch nehmen, der jährlich mit über zehn Milliarden Euro ausgestattet sei. Jedes Land sollte von nun an jeweils mindestens ein Fünftel der Gelder aus diesem Topf ausgeben, um Armut zu bekämpfen und soziale Integration voranzubringen.

    Laut Andor machen über 14 Millionen EU-Bürger von ihrem vertraglich verbrieften Recht Gebrauch, in einem anderen Mitgliedsland der Union zu leben und zu arbeiten. Bulgarien und Rumänien gehören seit 2007 zur Europäischen Union.
    http://www.faz.net/aktuell/politik/europaeische-union/armutseinwanderung-bruessel-verteidigt-oeffnung-des-eu-arbeitsmarktes-12733129.html
    1/1/14

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  2. La UE suprime las restricciones a la libre circulación de los trabajadores rumanos...

    1.Los nacionales de Rumanía ya no necesitarán un permiso para ser empleados en España
    2. La medida europea también afecta a los ciudadanos búlgaros
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    La Unión Europea ha levantado este miércoles, 1 de enero de 2014, las restricciones a los movimientos de trabajadores de Bulgaria y Rumanía, una decisión que el comisario europeo de Empleo, Asuntos Sociales e Inclusión, László Andor, confía en que ayude a reducir el desempleo en el bloque comunitario, donde estima que existen dos millones de empleos no cubiertos. En España, los trabajadores necesitaban contar con un permiso de trabajo para emplearse por cuenta ajena.

    "Facilitar el libre movimiento (de trabajadores) puede tener un papel a la hora de afrontar el desempleo y contribuir a reducir las disparidades entre los diferentes países de la Unión Europea", ha asegurado Andor, en un comunicado. "Estimamos que hay en la actualidad unos dos millones de vacantes sin cubrir en la UE", ha apostillado.

    Desde este miércoles, los trabajadores búlgaros y rumanos pueden ejercer su derecho al trabajo en todos los países de la Unión Europea sin necesidad de contar con un permiso laboral. Los trabajadores de estos dos países ya podían trabajar sin restricciones en 19 países que no les pedían trámites adicionales y han podido viajar y residir en cualquier de los países de la Unión Europea desde que sus naciones se incorporaron al bloque comunitario en 2007.

    La Comisión Europea estima que en la actualidad hay unos tres millones de personas de Bulgaria y Rumanía que están viviendo en otros países miembro de la Unión y considera "improbable" que se registre un "incremento destacable" por el fin de las restricciones de movimientos de los trabajadores búlgaros y rumanos.

    "El libre movimiento de personas ha sido uno de los puntos clave de la integración de la UE y de su mercado único. Este derecho es uno de los más apreciados por los europeos, con más de catorce millones de personas estudiando, trabajando o retirándose en otro país miembro. De hecho, la libertad de movimientos es el derecho que las personas asocian más estrechamente con la ciudadanía de la UE", ha afirmado el comisario de Empleo................http://economia.elpais.com/economia/2014/01/01/actualidad/1388578294_002609.html
    1/1/14

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  3. Trois questions sur le libre travail des Roumains et Bulgares au sein de l'UE...

    A compter du 1er janvier 2014, il suffit à ces ressortissants d'une carte d'identité ou d'un passeport pour occuper un poste au sein des Etats membres. Mais l'afflux de migrants devrait être très limité.

    Sept ans après l'entrée de leurs pays dans l'Union européenne, Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans l'ensemble des Etats membres, à compter du mercredi 1er janvier, au nom de la libre circulation des personnes. En 2007, la plupart des Etats leur avaient imposé de réclamer un permis de travail pour occuper un métier, contrairement aux autres ressortissants de l'Union.

    Une révolution ? Pas tout à fait. Car 17 Etats membres avaient déjà levé ces restrictions. Entre inquiétudes et réalité, francetv info revient sur les principales conséquences de ce changement
    1Qu'est-ce qui change ?

    Depuis 2004, Roumains et Bulgares étaient confrontés à deux cas de figure. Il y avait les métiers fermés, qui nécessitaient l'obtention d'une carte de séjour et d'une autorisation de travail en préfecture. Et les métiers ouverts, qui ne nécessitaient aucun document particulier. Agriculture, pêche, électricité, santé, bâtiment... Une liste de 291 métiers "en tension" avait été dressée en octobre 1992, pour épouser les besoins de l'économie française (contre 150 en 2008 et 62 en 2007). A compter du 1er janvier 2014, les ressortissants des deux pays pourront désormais prétendre à tous les postes, sur présentation d'une carte d'identité ou d'un passeport. L'article 48 du traité européen prévoit tout de même que le candidat réponde "à des emplois effectivement offerts" dans le pays qui l'accueille.
    2La France va-t-elle accueillir beaucoup d'immigrés ?

    "Aujourd'hui, il y 90 000 citoyens de la Bulgarie ou de la Roumanie en France", précise John Clancy, porte-parole de la commission européenne, sur France 2. La France compte par exemple déjà 3 150 médecins roumains, selon l'atlas démographique du Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom), publié en juin 2013. Plus largement, les métiers déjà ouverts aux Roumains et aux Bulgares représentaient 72% des offres de Pôle emploi, selon le ministère du Travail. Ces professions ne devraient donc pas connaître d'afflux particulier de travailleurs.

    La France fait partie des neuf derniers pays de l'Union à lever ces restrictions. Mais 17 Etats de l'Union avaient déjà sauté le pas, dont l'Italie et la Suède. "On n'a signalé aucun effondrement de l'économie dans ces pays. Ni même de simples difficultés dues aux travailleurs bulgares et roumains", explique Violaine Carrère, chargée d'études pour le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti), contactée par le Nouvel observateur.

    A vrai dire, il est difficile d'évaluer précisément le nombre de candidats au départ. Il faut donc se contenter d'un sondage réalisé par l'institut Alpha research, cité par l'AFP. Entre 3 et 4% des Bulgares majeurs interrogés pourraient migrer dans d'autres pays de l'Union européenne, ce qui représente 200 000 personnes. Parmi eux, les trois quarts ont suivi une formation d'enseignement secondaire et supérieure. Selon plusieurs analystes, la plupart des candidats au départ ont déjà fait leurs valises. "Les plus grandes vagues d’émigration ont eu lieu après la chute du communisme en 1989, puis à la levée du régime des visas en 2001. (...) Une troisième vague a précédé l’adhésion de la Bulgarie et la Roumanie à l’UE en 2007", explique Mila Mantcheva, analyste au Centre d’étude de la démocratie basé à Sofia, interrogée par l'AFP.........http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/trois-questions-sur-le-libre-travail-des-roumains-et-bulgares-au-sein-de-l-ue_494848.html#xtor=RSS-3-[lestitres]
    1/1/14

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  4. Bulgarian and Romanian immigration hysteria 'fanned by far-right'....

    Former Bulgarian foreign minister says talk of surge of eastern Europeans into UK is politically motivated and highly unlikely.



    Bulgaria's former foreign affairs minister has criticised the "mass hysteria" surrounding the immigration debate driven by the "far-right".

    Nikolay Mladenov, who was Bulgaria's foreign affairs minister until last spring, said claims of a sudden influx of Bulgarian and Romanian immigrants to Britain in 2014 were "politically motivated".

    Mladenov, who is now the UN Special Representative for Iraq, told the BBC's Radio 4 Today programme that the media had done well to try to set right such suggestions, which "show that this whole mass hysteria, which has been fanned out by some media outlets in the UK, has been purely politically motivated and that there is no reason to believe that the UK will be swarmed by waves of immigrants from Bulgaria".

    He added: "I think it's been entirely driven by the far-right political agenda."

    Mladenov said the free movement of citizens had reciprocal benefits for host country and guest resident. "A number of people, yes, have moved and they contribute to the development of your economy, just as much as a number of Britons have found Bulgaria as a base to settle down and they contribute to our economy."

    He added: "Most countries have benefited from open borders and from trade and from development in the European Union, so I don't think we should be searing of that – we should actually be encouraging it and make sure that those who are qualified find jobs and contribute."

    Fears that hundreds of thousands of eastern Europeans would enter the UK when immigration restrictions were lifted on 1 January have dominated the right-wing press recently, although to date no such surge has occurred.

    The quarantine period that prevented Bulgarians and Romanians from targeting working in the UK, as well as people from eight other EU countries, ended on New Year's Day, seven years after the two countries achieved full EU membership.

    Laszlo Andor, the EU commissioner for employment, social affairs and inclusion, said there were already 3 million Bulgarians and Romanians living in other EU member states. "It is unlikely that there will be any major increase following the ending of the final restrictions on Bulgarian and Romanian workers," he said.

    Immigration levels on a par with numbers experienced by the UK in 2004, when Poland joined the EU, also seem unlikely.

    The UK has put in place a new three-month minimum waiting time before these immigrants are able to claim out-of-work benefits.
    http://www.theguardian.com/uk-news/2014/jan/03/romanian-bulglarian-uk-immigration-hysteria-far-right
    3/1/14

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  5. Rumänen und BulgarenWer kommt da?

    Die Sorge, dass ab Januar Sozialhilfeempfänger in Scharen anrücken, ist unberechtigt. Verlierer wird es aber geben.
    von Tina Hildebrandt
    Zigeuner sagt man nicht mehr, man sagt jetzt Sinti und Roma. Die entsprechenden Bilder, Urteile und Klischees jedoch, die bekommt man so schnell nicht weg. Und darum vermischt sich in der aktuellen Debatte um Zuwanderung vieles, was eigentlich nicht zusammengehört. Und manches, was gesagt wird, ist in Wirklichkeit anders gemeint.

    Wer zum Beispiel prophezeit, mit der vollen Freizügigkeit für Bulgaren und Rumänen vom 1. Januar an drohe "fortgesetzter Missbrauch der europäischen Freizügigkeit durch Armutseinwanderung", will in Wirklichkeit sagen: Roma wollen wir hier nicht. Das ist der in unsichtbarer Tinte geschriebene Untertitel der Debatte.

    Wenn nun die CSU mit dem Slogan "Wer betrügt, fliegt" ins Feld zieht, setzt sie nicht nur Arme und Kriminelle gleich, sie klammert zudem aus, dass nur eine Minderheit der Bulgaren und Rumänen Roma sind. Obendrein verleugnet sie, dass es kein Missbrauch sein kann, wenn EU-Bürger von ihrem Recht Gebrauch machen, Grenzen genehmigungslos zu überqueren und sich niederzulassen, wo sie wollen. Es wird ja mit Beginn dieses Jahres nicht der Illegalität Tür und Tor geöffnet, vielmehr tritt ein Recht in Kraft, das so vereinbart war und das andere Europäer längst haben.................http://www.zeit.de/2014/02/zuwanderung-freizuegigkeit-bulgaren-rumaenen
    3/1/14

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