Le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé mardi que "l'Union européenne a plus besoin de la Turquie" que l'inverse lors d'un discours à Ankara, dénonçant un rapport "provocateur" du Parlement européen publié la semaine dernière.
"L'Union européenne a plus besoin de la Turquie que la Turquie n'a besoin de l'Union européenne", a déclaré le chef de l'Etat turc alors que son Premier ministre Ahmet Davutoglu s'exprimait au même moment devant le Conseil de l'Europe à Strasbourg.
Erdogan dénonce "une provocation"
"A un moment où nos relations avec l'Union européenne sont dans une phase positive en ce qui concerne les migrants, l'ouverture de certains chapitres (d'adhésion à l'UE) ou encore l'exemption des visas, sortir un rapport comme celui-ci est provocateur", a estimé le président turc.
Dans leur rapport, les députés européens déplorent notamment "la régression" concernant "l'indépendance du pouvoir judiciaire, la liberté de réunion, la liberté d'expression et le respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit". "Trois millions de personnes sont prises en charge dans ce pays (la Turquie) pour ne pas déranger les Européens (...) Qu'y a-t-il à ce sujet dans le rapport ? Rien", a poursuivi M. Erdogan.
Ankara et l'UE ont conclu le 18 mars un accord controversé pour stopper l'afflux de migrants en Grèce depuis les côtes turques qui prévoit notamment le renvoi vers la Turquie des migrants arrivant de manière irrégulière sur les îles grecques. En contrepartie, pour chaque Syrien renvoyé en Turquie, l'UE accepte d'en "réinstaller" un autre depuis la Turquie, dans la limite de 72.000.
Le chef du gouvernement turc Ahmet Davutoglu a prévenu lundi soir que la Turquie ne serait plus tenue de respecter l'accord si les Européens ne tenaient pas leur promesse d'exempter les citoyens turcs de visas d'ici fin juin, l'une des contreparties promises.
[rtbf.be]
19/4/16
--
-
Sur le même sujet:
"L'Union européenne a plus besoin de la Turquie que la Turquie n'a besoin de l'Union européenne", a déclaré le chef de l'Etat turc alors que son Premier ministre Ahmet Davutoglu s'exprimait au même moment devant le Conseil de l'Europe à Strasbourg.
Erdogan dénonce "une provocation"
"A un moment où nos relations avec l'Union européenne sont dans une phase positive en ce qui concerne les migrants, l'ouverture de certains chapitres (d'adhésion à l'UE) ou encore l'exemption des visas, sortir un rapport comme celui-ci est provocateur", a estimé le président turc.
Dans leur rapport, les députés européens déplorent notamment "la régression" concernant "l'indépendance du pouvoir judiciaire, la liberté de réunion, la liberté d'expression et le respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit". "Trois millions de personnes sont prises en charge dans ce pays (la Turquie) pour ne pas déranger les Européens (...) Qu'y a-t-il à ce sujet dans le rapport ? Rien", a poursuivi M. Erdogan.
Ankara et l'UE ont conclu le 18 mars un accord controversé pour stopper l'afflux de migrants en Grèce depuis les côtes turques qui prévoit notamment le renvoi vers la Turquie des migrants arrivant de manière irrégulière sur les îles grecques. En contrepartie, pour chaque Syrien renvoyé en Turquie, l'UE accepte d'en "réinstaller" un autre depuis la Turquie, dans la limite de 72.000.
Le chef du gouvernement turc Ahmet Davutoglu a prévenu lundi soir que la Turquie ne serait plus tenue de respecter l'accord si les Européens ne tenaient pas leur promesse d'exempter les citoyens turcs de visas d'ici fin juin, l'une des contreparties promises.
[rtbf.be]
19/4/16
--
-
Sur le même sujet:
Turkey-EU deal respects international norms (Jean-Claude Juncker)
Turkey seeks readmission deals with Iraq, Iran
Turquie: Erdogan furieux de la présence de diplomates étrangers au procès des journalistes
Le Parlement européen critique le pré-accord avec la Turquie
No comments:
Post a Comment
Only News