Un juge grec a décidé qu'un demandeur d'asile syrien ne pouvait pas être renvoyé en Turquie car ce pays n'était pas sûr, rapporte samedi la BBC. D'après l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International, ce jugement remet en question l'accord conclu entre l'Union européenne et la Turquie, ce que réfute le ministère grec de la Migration, qui précise qu'il ne s'agit que d'un cas individuel.
Le même jour que celui de ce jugement, les autorités grecques ont renvoyé 51 migrants des îles de Lesbos et Kos vers la Turquie, comme le prévoit l'accord entre ce pays et l'Union européenne. Celui-ci stipule que les migrants arrivant en Grèce et qui n'y introduisent pas de demande d'asile ou dont la requête a été rejetée peuvent être ramenés en Turquie.
Environ 400 personnes ont déjà subi un tel sort depuis fin mars, selon la BBC. D'après Amnesty International, la décision du juge grec est la seule bonne solution. L'organisation estime que la Turquie n'offre pas une protection suffisante aux réfugiés. "Ils n'ont pas accès au marché du travail, aux soins de santé et à une vie de famille.
Beaucoup de Syriens retournent dans leur pays, où une guerre civile est en cours depuis cinq ans déjà, depuis la Turquie", illustre-t-elle. Dans ce dossier judiciaire individuel, le juge grec ne s'est pas exprimé sur le droit d'asile dans son pays mais seulement sur celui à ce qu'une telle demande puisse être traitée en Grèce. (Belga)
[rtl.be]
21/5/16
--
-
Sur le même sujet:
---
Le même jour que celui de ce jugement, les autorités grecques ont renvoyé 51 migrants des îles de Lesbos et Kos vers la Turquie, comme le prévoit l'accord entre ce pays et l'Union européenne. Celui-ci stipule que les migrants arrivant en Grèce et qui n'y introduisent pas de demande d'asile ou dont la requête a été rejetée peuvent être ramenés en Turquie.
Environ 400 personnes ont déjà subi un tel sort depuis fin mars, selon la BBC. D'après Amnesty International, la décision du juge grec est la seule bonne solution. L'organisation estime que la Turquie n'offre pas une protection suffisante aux réfugiés. "Ils n'ont pas accès au marché du travail, aux soins de santé et à une vie de famille.
Beaucoup de Syriens retournent dans leur pays, où une guerre civile est en cours depuis cinq ans déjà, depuis la Turquie", illustre-t-elle. Dans ce dossier judiciaire individuel, le juge grec ne s'est pas exprimé sur le droit d'asile dans son pays mais seulement sur celui à ce qu'une telle demande puisse être traitée en Grèce. (Belga)
[rtl.be]
21/5/16
--
-
Sur le même sujet:
---
German lawmakers controversially name 3 safe countries
EU-Turkey deal 'historic abdication' of Europe's moral duties (MSF)
Germany says EU-Turkey deal remains top priority
Czech Republic takes over first 4 Syrian refugees based on EU quotas. Three of them have left the facility in Greece to avoid the resettlement
No comments:
Post a Comment
Only News