The EU's economics affairs commissioner Pierre Moscovici said he felt "no worries" over the outcome of the vote, in which the radical leftists of ex-premier Alexis Tsipras are polling fractionally ahead of the conservatives of New Democracy.
"I have the impression, including when I see the polls, that there is a clear majority in Greece for parties that backed the (bailout)," Moscovici said at talks with European finance ministers in Luxembourg.
Greeks go to the polls for their fifth time in six years next weekend as Tsipras seeks a fresh mandate to push through huge reform commitments made under the new 86-billion-euro ($96-billion) bailout.
Austrian Finance Minister Hans Joerg Schelling said he was "totally convinced" that Greece would do what was agreed, after the elections.
"I expect it and I insist on it," he said.
According to a latest poll, Tsipras' Syriza party has won a narrow lead over the conservative rivals.
Both parties support Greece's third bailout since 2010 that was agreed after six months of angry negotiations that nearly caused the eurozone to break apart.
"I don't know what party will win, which coalition will be formed," Moscovici said, with polls showing both parties short of winning an absolute majority.
Tsipras triggered the early poll with his August 20 resignation when his party split over austerity measures forced by the three-year bailout.
- Jeroen Dijsselbloem, the tough-minded head of the Eurogroup of eurozone finance ministers, urged Greek authorities to not waste any time, despite the vote.
"I think that it's important that in Greece the preparations continue while the political situation is of course unclear at the moment," said Dijsselbloem, who is also Dutch finance minister.
"The work needs to continue as much as possible and the same would go for the institutions," he said.
The European Commission oversees Greece's third bailout along with the ECB and the eurozone's ESM bailout fund.
At the insistence of powerful Germany, the hardline International Monetary Fund is expected to join the program after the first review, set for October.
But the IMF insists the eurozone reduce Greece's level of public debt, which stands at a towering 190 percent of gross domestic product.
European sources said that everyone involved was pushing to move quickly on the first review, in order to get the IMF on board.
But this would then bring tense negotiations on how to scale back the debt, with eurozone nations insisting this be done only by extending maturities.
"The debt restructuring debate will be intense in October and November, assuming all goes well with the first review," an EU source told AFP.
AFP
dailystar.com.lb
12/9/15
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Commissioner Moscovici's remarks at the Eurogroup press conference...
ReplyDeleteJe commence par un mot sur la Grèce et sur Chypre.
Concernant la Grèce, pour ma part j’ai informé l’Eurogroupe de l’état des lieux de la mise en œuvre du programme, qui continue au niveau technique, mais aussi sous la supervision de George Chouliarakis, que nous avons accueilli aujourd’hui pour la première fois en tant que ministre - nous le connaissons bien comme négociateur.
Nous avons notamment discuté des prochaines étapes. En tenant compte des élections, nous estimons qu'une série de mesures pourrait être adoptées à la mi-Octobre, ce qui permettrait le versement d'entre 1 et 2 milliards d'euros en fonction des besoins de financement. Mes services ont déjà eu des échanges avec les autorités à ce sujet, en concertation avec toutes les institutions, sur un projet de programme ambitieux de mesures, prévues par l'accord pour les mois de septembre et d'octobre.
Je dirais que nous sommes avec ce gouvernement dans un processus de dialogue et de travail constructifs qui continuent à caractériser nos échanges avec les autorités dans cette période électorale. La période électorale n’a pas interrompu le travail commun et celui-ci reste de bonne qualité.
J'ai aussi fait l'état des lieux sur l'assistance technique que le nouveau Service d'Assistance pour les Réformes Structurelles a commencé à fournir au gouvernement, suite à ses demandes à la Commission et au FMI.
Ce Service d'Assistance pour les Réformes Structurelles de la Commission ont envoyé très rapidement avec le département des affaires fiscales du FMI une équipe d'experts à Athènes. En outre, le nouveau directeur général de ce service, Maarten Verwey, qui connait bien le sujet puisqu’il était auparavant directeur général adjoint de la DG ECFIN, a déjà tenu des réunions cette semaine avec le ministre des Finances et le ministre de l'Economie.
La prochaine étape clé après les élections sera la première évaluation de la mise en œuvre de l'accord. Comme cela a été dit par Jeroen, le chantier des réformes pour les mois à venir est très important, comprenant l'adoption d'un budget pour 2016, l’accomplissement de la réforme des retraites, la mise en place d'une administration fiscale indépendante et la recapitalisation des banques.
J'estime que nous devrons être ambitieux sur le timing de la conclusion de cette première évaluation, sans diminuer notre ambition sur la substance. La Commission continuera à travailler étroitement avec les autorités grecques et à soutenir leurs efforts de réforme, avant - et il reste une semaine - et évidemment après la formation du prochain gouvernement..................http://europa.eu/rapid/press-release_SPEECH-15-5637_en.htm?locale=en
12/9/15