L'Inde a annoncé jeudi avoir mené des "frappes chirurgicales" contre des camps rebelles le long de la ligne de démarcation de la région contestée du Cachemire, frontière de facto entre l'Inde et le Pakistan, Islamabad faisant de son côté état de deux soldats pakistanais tués.
"L'armée indienne a mené des frappes chirurgicales la nuit dernière" contre des camps rebelles basés le long de la ligne de cessez-le-feu, a déclaré le lieutenant-général Ranbir Singh lors d'une conférence de presse à New Delhi.
"Des équipes de terroristes s'étaient positionnées dans des bases le long de la ligne de contrôle pour rentrer clandestinement et perpétrer des attaques terroristes (en Inde)", a-t-il indiqué.
Ces frappes ont fait "un nombre significatif de victimes dans les rangs des terroristes et de ceux qui essayent de les soutenir", a-t-il ajouté.
Il n'a pas été précisé si ces frappes avaient été menées par voie terrestre ou aérienne.
Au même moment, l'armée pakistanaise a accusé les troupes indiennes d'avoir tué deux de ses soldats le long de la ligne de contrôle.
"Les troupes pakistanaises ont répondu à des tirs indiens non provoqués sur la ligne de contrôle", a indiqué l'armée pakistanaise dans un communiqué.
Le gouvernement de Narendra Modi était incité à prendre des mesures de rétorsion après l'attaque de la base militaire indienne d'Uri au Cachemire le 18 septembre dernier.
18 militaires indiens avaient trouvé la mort dans l'assaut à la grenade et à l'arme automatique de quatre militants du groupe jihadiste Jaish-e-Mohammed, basé au Pakistan voisin.
Cette attaque était la plus meurtrière dans la région depuis plus d'une décennie.
L'Inde accuse le Pakistan de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée dans la partie du Cachemire contrôlée par New Delhi, ce qu'Islamabad a toujours démenti.
New Delhi est également à l'offensive sur le plan diplomatique pour tenter d'isoler Islamabad. L'Inde s'est retirée d'un sommet régional qui doit se tenir le mois prochain dans la capitale pakistanaise, entraînant à sa suite le Bangladesh, l'Afghanistan et le Bhoutan.
L'Inde et le Pakistan revendiquent tous deux la région himalayenne du Cachemire depuis la Partition de 1947. Des dizaines de milliers de personnes, en grande majorité des civils, ont perdu la vie dans ce conflit.
[RTBF avec AFP]
29/9/16
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"L'armée indienne a mené des frappes chirurgicales la nuit dernière" contre des camps rebelles basés le long de la ligne de cessez-le-feu, a déclaré le lieutenant-général Ranbir Singh lors d'une conférence de presse à New Delhi.
"Des équipes de terroristes s'étaient positionnées dans des bases le long de la ligne de contrôle pour rentrer clandestinement et perpétrer des attaques terroristes (en Inde)", a-t-il indiqué.
Ces frappes ont fait "un nombre significatif de victimes dans les rangs des terroristes et de ceux qui essayent de les soutenir", a-t-il ajouté.
Il n'a pas été précisé si ces frappes avaient été menées par voie terrestre ou aérienne.
- Les troupes pakistanaises ont répondu à des tirs indiens non provoqués
Au même moment, l'armée pakistanaise a accusé les troupes indiennes d'avoir tué deux de ses soldats le long de la ligne de contrôle.
"Les troupes pakistanaises ont répondu à des tirs indiens non provoqués sur la ligne de contrôle", a indiqué l'armée pakistanaise dans un communiqué.
Le gouvernement de Narendra Modi était incité à prendre des mesures de rétorsion après l'attaque de la base militaire indienne d'Uri au Cachemire le 18 septembre dernier.
18 militaires indiens avaient trouvé la mort dans l'assaut à la grenade et à l'arme automatique de quatre militants du groupe jihadiste Jaish-e-Mohammed, basé au Pakistan voisin.
Cette attaque était la plus meurtrière dans la région depuis plus d'une décennie.
L'Inde accuse le Pakistan de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée dans la partie du Cachemire contrôlée par New Delhi, ce qu'Islamabad a toujours démenti.
New Delhi est également à l'offensive sur le plan diplomatique pour tenter d'isoler Islamabad. L'Inde s'est retirée d'un sommet régional qui doit se tenir le mois prochain dans la capitale pakistanaise, entraînant à sa suite le Bangladesh, l'Afghanistan et le Bhoutan.
L'Inde et le Pakistan revendiquent tous deux la région himalayenne du Cachemire depuis la Partition de 1947. Des dizaines de milliers de personnes, en grande majorité des civils, ont perdu la vie dans ce conflit.
[RTBF avec AFP]
29/9/16
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India's army says it has carried out "surgical strikes" against suspected militants along the de-facto border with Pakistan in Kashmir...
ReplyDeleteThe operation was aimed at preventing attacks being planned by Pakistan-based militants, a senior army official said.
He said "significant casualties have been caused to the terrorists and those who are trying to support them".
Pakistan denies India carried out any strikes and says two of its soldiers were killed in cross-border shelling.
"The notion of surgical strike linked to alleged terrorists' bases is an illusion being deliberately generated by India to create false effects," the Pakistani military said in a statement.
Pakistan said its soldiers died in "unprovoked" firing along the Line of Control dividing the disputed region.
Tensions have been high since a militant attack on an Indian army base in Kashmir left 18 soldiers dead earlier this month. India blamed the attack on Pakistan, which denied the claim.
BBC
India carries out ‘strikes’ on Kashmir frontier...
ReplyDeleteIndia’s military has carried out “surgical strikes” along the de facto border with Pakistan in Kashmir to thwart a series of attacks being planned against major cities, the army said Thursday.
Pakistan’s military however accused India of killing two of its soldiers in “unprovoked firing” along the Line of Control that divides the disputed territory and said its troops had responded. India said its strikes targeted “terrorists” along the frontier. “Some terrorist teams had positioned themselves at launchpads along the Line of Control,” Lieutenant General Ranbir Singh, the director-general of military operations, said.
“The Indian army conducted surgical strikes last night at these launchpads. Significant casualties have been caused to these terrorists and those who are trying to support them,” he told a press conference in New Delhi. “The operations aimed at neutralizing the terrorists have since ceased.”
Singh said the decision to launch the strikes had been taken after the military determined the launchpads had been set up with “an aim to carry out infiltration and terrorist strikes in Jammu and Kashmir and various other metros in our country.”
He did not say whether the strikes had been carried out by the Indian air force or by ground troops. The strikes come after the Indian government accused Pakistan-based militants of launching a deadly assault on an army base in Kashmir earlier this month that killed 18 soldiers. India has also been on a diplomatic drive to isolate its arch rival and fellow nuclear power since the attack on the base on September 18.
AFP