Au moins 18 personnes, 10 militaires et 8 civils, ont perdu la vie dimanche dans l'explosion d'une voiture piégée devant un poste de police dans la province de Hakkari, dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde, a annoncé le Premier ministre turc Binali Yildirim.
"L'attaque a été perpétrée par un "kamikaze" qui a fait exploser une camionnette au moyen de 5 tonnes d'explosifs", a précisé Binali Yildirim lors d'une conférence de presse. Au moins 26 personnes, 10 militaires et 16 civils, ont également été blessées, selon l'agence de presse pro-gouvernementale Anadolu.
Cette nouvelle attaque dans le sud-est serait attribuable aux rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), selon l'agence de presse Dogan.
Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, Washington et l'Union européenne, est engagé depuis 1984 dans une guerre contre l'Etat turc qui a fait plus de 4000 morts.
Après une fragile trêve de deux ans, les combats entre les insurgés et l'armée turque dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde ont repris en 2015.
Depuis, la Turquie vit au rythme d'attentats tantôt revendiqués par la rébellion kurde, tantôt attribués aux djihadistes du groupe Etat islamique (EI). Samedi, un homme et une femme, soupçonnés d'être proches de la rébellion kurde du PKK, ont fait exploser leurs bombes près d'Ankara à l'arrivée de la police venue les arrêter.
Seuls les deux "kamikazes" sont morts dans cette explosion. L'armée turque a lancée le 24 août une opération militaire, baptisée "Bouclier de l'Euphrate", pour chasser de sa frontière les djihadistes de l'EI mais aussi les rebelles kurdes.
[rtbf.be/Belga]
9/10/16
"L'attaque a été perpétrée par un "kamikaze" qui a fait exploser une camionnette au moyen de 5 tonnes d'explosifs", a précisé Binali Yildirim lors d'une conférence de presse. Au moins 26 personnes, 10 militaires et 16 civils, ont également été blessées, selon l'agence de presse pro-gouvernementale Anadolu.
Cette nouvelle attaque dans le sud-est serait attribuable aux rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), selon l'agence de presse Dogan.
Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, Washington et l'Union européenne, est engagé depuis 1984 dans une guerre contre l'Etat turc qui a fait plus de 4000 morts.
Après une fragile trêve de deux ans, les combats entre les insurgés et l'armée turque dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde ont repris en 2015.
Depuis, la Turquie vit au rythme d'attentats tantôt revendiqués par la rébellion kurde, tantôt attribués aux djihadistes du groupe Etat islamique (EI). Samedi, un homme et une femme, soupçonnés d'être proches de la rébellion kurde du PKK, ont fait exploser leurs bombes près d'Ankara à l'arrivée de la police venue les arrêter.
Seuls les deux "kamikazes" sont morts dans cette explosion. L'armée turque a lancée le 24 août une opération militaire, baptisée "Bouclier de l'Euphrate", pour chasser de sa frontière les djihadistes de l'EI mais aussi les rebelles kurdes.
[rtbf.be/Belga]
9/10/16
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Eighteen people were killed Sunday when a van packed with five tonnes of explosives blew up in Turkey's restive southeast in an attack blamed on Kurdish militants, the prime minister said...
ReplyDeleteThe bombing, which killed 10 soldiers and eight civilians, was one of the single deadliest attacks on the Turkish security forces since the attempted coup of July 15 when a rogue military faction tried to oust President Recep Tayyip Erdogan.
"The attack was perpetrated by a suicide bomber who detonated a van (packed) with five tonnes of explosives," Prime Minister Binali Yildirim told a press conference in Istanbul.....AFP