Friday, August 23, 2013

VIDEO. L'ONU paralysée : l'édito de Christian Malard - France3


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 Par France 3
Quand Laurent Fabius dit : "Pas d'intervention militaire mais une réaction forte",  qu'est-ce que ça veut dire ? Laurent Fabius veut réveiller les consciences. Il se veut à la pointe du combat en prônant la nécessité d'une réaction de force, sans l'aval du Conseil de sécurité, comme le fit George W. Bush, en mars 2003, en déclenchant la deuxième guerre du Golfe... Le ministre français des Affaires étrangères exclut toute intervention au sol. Peut être sous-entend-il une intervention aérienne, comme en Libye, contre les troupes de Kadhafi. Mais j'ai le sentiment qu'on fait de la gesticulation (...) il y a beaucoup de verbiages, de contradictions, de tergiversations à l'ONU, avec un conseil de sécurité paralysé par l'intransigeance russe. Et puis, on sait (..) que rien ne pourrait se faire sans les Américains.

Pourquoi n'y a-t-il pas plus de pressions côté américain ? Les Américains, après leurs échecs en Irak et en Afghanistan, ne veulent plus s'impliquer sur le terrain. [D'autant que] les rebelles syriens ne sont pas tous fiables. Nombre d'entre eux sont des extrémistes islamistes, ce qui rend l'aide occidentale difficile et délicate. Enfin, parce que toute intervention militaire occidentale entraînerait l'intervention de la Russie, alliée indéfectible de la Syrie. Sans parler de l'Iran et du Hezbollah...
http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/video-l-onu-paralysee-l-edito-de-christian-malard_395486.html#xtor=RSS-3-[]
23/8/13
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  • Syrie : des gaz toxiques ont-ils vraiment été utilisés ?

Par Francetv info avec AFP et Reuters

Le régime de Damas a-t-il eu recours à des armes chimiques lors d'un bombardement qui a fait près de 1 300 morts, mercredi 21 août ? Pour l'instant, la situation reste floue. La communauté internationale ainsi que les organisations de défense des droits de l'Homme réclament que les experts de l'ONU présents en Syrie vérifient sur place les accusations de l'opposition. Les dirigeants internationaux font preuve d'une prudence plus ou moins grande. Francetv info vous résume les positions des uns et des autres.
Ce que disent les médecins


"L'usage de l'arme chimique est avéré par de nombreux indices", a estimé Oubaida Al-Moufti auprès de francetv info. Ce médecin franco-syrien, porte-parole de l'Union des organisations syriennes de secours médicaux (UOSSM), est installé en France et est en contact direct avec ses confrères de Damas.

"D'abord quand les survivants arrivent et qu'on leur administre de l'atropine, la réponse est quasi immédiate [l'atropine est un antidote contre les effets des gaz toxiques]. Cela constitue un signe fort d'un traumatisme d'origine chimique. Ensuite, il y a les vidéos, qui nous sont envoyées par des gens de toute confiance : nous travaillons depuis deux ans avec eux. Et voir des femmes et des enfants couchés dans les rues ou les maisons sans grand signe apparent de destruction ne laisse guère de doutes", a-t-il expliqué.

Ce que dit la France

François Hollande a évoqué jeudi "l'usage probable d'armes chimiques" lors d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, selon l'Elysée. Le chef de l'Etat "a fait part (au secrétaire général de l'ONU) de l'émotion suscitée en France par les massacres intervenus en Syrie dans la nuit du 20 au 21 août, et de l'usage probable d'armes chimiques", a écrit la présidence dans un communiqué.

"Il faut que très rapidement, les enquêteurs [de l'ONU] puissent aller sur place" pour en savoir plus sur les bombardements, a déclaré jeudi Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères sur BFMTV. Et "si les Syriens ne veulent pas, ça veut dire qu'ils sont pris la main dans le sac", a-t-il ajouté, plaidant dans ce cas pour "une réaction de force".

Ce que disent les Etats-Unis

"A l'heure actuelle, nous sommes incapables d'établir s'il y a eu recours à des armes chimiques", a déclaré jeudi la porte-parole du département d'Etat. Elle a ajouté que le président Barack Obama avait donné pour instruction aux services de renseignement américains de collecter toutes les informations et éléments de preuve nécessaires pour vérifier les allégations à ce sujet. Si les Etats-Unis concluaient que le régime syrien avait eu effectivement recours à ces armes chimiques, ce serait alors "une escalade flagrante et scandaleuse", a-t-elle poursuivi.

Ce que dit l'ONU

Les Nations unies ne se prononcent pas mais ont formellement demandé au gouvernement syrien d'autoriser les experts à enquêter sur place et "espèrent recevoir rapidement une réponse positive". Le secrétaire général Ban Ki-moon a aussi décidé d'envoyer à Damas sa Haute représentante pour le désarmement, Angela Kane. Lors d'une réunion urgente mercredi soir, le Conseil de sécurité a dit vouloir "faire la lumière sur ce qui s'est passé".

Ce que dit la Russie

Fidèle du régime de Damas, Moscou s'est bornée à dire par la voie d'un porte-parole de son ministère des Affaires étrangères que des civils avaient été tués par une "roquette artisanale chargée d'un agent chimique non identifié". La Russie a indiqué voir dans ce drame une "provocation" probable des forces d'opposition pour faire accuser le président syrien, Bachar Al-Assad. Moscou a appelé son allié et les Nations unies à se mettre d'accord pour que les experts en armes chimiques de l'Onu puissent se rendre sur le site des bombardements.
http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/syrie-des-gaz-toxiques-ont-ils-vraiment-ete-utilises_395382.html#xtor=RSS-3-[]
22/8/13 
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3 comments:

  1. Berichte über GiftgasangriffMcCain drängt Obama zu Angriff auf Syrien....

    Wo ist die rote Linie? Die Berichte über den Giftgasangriff in Syrien erhöhen den Druck auf US-Präsident Obama: Der Republikaner McCain fordert amerikanische Luftschläge......http://www.zeit.de/politik/ausland/2013-08/syrien-obama-mccain-militaereinsatz
    23/8/13

    ReplyDelete
  2. Turkish PM Erdoğan suggests alternative United Nations...

    Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan has suggested the formation of an alternative United Nations criticizing inaction of the body against recent atrocities in the world.

    “If we really say that the world is bigger than five [permanent members of the Security Council], then the other countries could establish their own United Nations. Such a move could be made. Such a move would prompt them [the United Nations] to reform. What will the U.N do when they would pull,” Erdoğan said at a televised interview on Aug. 22, criticizing the U.N. Security Council for its failure to act on Syria and Egypt.

    In May, the prime minister issued a call for reform in the United Nations Security Council. He pointed out that the five permanent members of the council did not actually represent the whole world.
    http://www.hurriyetdailynews.com/turkish-pm-erdogan-suggests-alternative-united-nations.aspx?pageID=238&nID=53086&NewsCatID=338
    23/8/13

    ReplyDelete
  3. Βρετανικές πιέσεις στον Άσαντ αλλά και επιφυλάξεις για επέμβαση...

    Επείγουσες συζητήσεις με το Γενικό Γραμματέα των Ηνωμένων Εθνών και τους ομολόγους του από τις ΗΠΑ και το Κατάρ με θέμα την κατάσταση στη Συρία, ανακοίνωσε μέσω Twitter το πρωί της Παρασκευής ο Υπουργός Εξωτερικών της Βρετανίας Γουίλιαμ Χέιγκ.

    Στον απόηχο των στοιχείων από υπηρεσίες των Ηνωμένων Εθνών ότι ο αριθμός των παιδιών-προσφύγων από τη Συρία έχει φτάσει πλέον το «επαίσχυντο ορόσημο» του ενός εκατομμυρίου, ο κ. Χέιγκ επίσης μέσω Twitter επανέλαβε ότι το Λονδίνο ασκεί πίεση για άμεση πρόσβαση των πραγματογνωμόνων του ΟΗΕ στην περιοχή όπου έχει αναφερθεί η τελευταία επίθεση με χημικά. Έγραψε επίσης ότι συνεχίζονται οι διαβουλεύσεις με τους συμμάχους για την απάντηση σε αυτή την «τρομερή θηριωδία».

    Ο Βρετανός Υπουργός Εξωτερικών πρόσθεσε ότι είναι ουσιώδους σημασίας η γρήγορη δράση. «Κάθε μέρα χωρίς πρόσβαση των Ηνωμένων Εθνών είναι μια μέρα κατά την οποία οι αποδείξεις μπορούν να επιδεινωθούν ή να κρυφτούν από τους υπευθύνους», συμπλήρωσε ο κ. Χέιγκ.

    Εν τω μεταξύ, σύμφωνα με την εφημερίδα Times, βετεράνοι Βρετανοί στρατιωτικοί αξιωματούχοι διατύπωσαν επιφυλάξεις για το κατά πόσο θα ήταν ορθή μια στρατιωτική επέμβαση της Δύσης στη Συρία. Ανάλογη θέση πήρε και ο Αμερικανός στρατηγός Μάρτιν Ντέμπσεϊ, που προειδοποίησε ότι μια επέμβαση «δεΝ θα ήταν στρατιωτικά καθοριστική» και θα δέσμευε τις ΗΠΑ στη σύρραξη.....http://www.onlycy.com/375565
    23/8/13

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