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Vous devez vous attendre à tout." Le président syrien, Bachar Al-Assad, a
mis en garde, lundi 9 septembre, les Etats-Unis et la France contre des
frappes visant son régime, dans un entretien à la chaîne de télévision
américaine CBS (en anglais). Il n'a pas exclu l'emploi d'armes chimiques "si les rebelles, ou des terroristes dans la région, ou tout autre groupe, en possèdent".Le président syrien a également appelé les élus américains, qui se prononceront cette semaine sur une résolution autorisant des frappes en Syrie, à "demander à l'administration ses preuves" sur l'attaque chimique du 21 août. "Dans cette affaire, [le secrétaire d'Etat John] Kerry n'a présenté aucune preuve", a-t-il estimé.
"C'est une guerre qui va aboutir à soutenir Al-Qaïda"
"Dans la zone où l'on dit que le gouvernement a utilisé des armes chimiques, nous n'avons que des vidéos et des allégations. Nous n'y étions pas. Nos forces, notre police ne pensent pas la même chose, a-t-il lancé. Comment parler de quelque chose sans y avoir assisté ? (...) Notre gouvernement ne parle que quand il a des preuves", a dit Bachar Al-Assad."Les élus américains devraient se demander : 'Qu'apportent les guerres à l'Amérique ?' Rien, a ajouté le président syrien. C'est une guerre qui va contre les intérêts de l'Amérique. Pourquoi ? C'est une guerre qui va aboutir à soutenir Al-Qaïda et les gens qui ont tué des Américains le 11-Septembre."
http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/syrie-attendez-vous-a-tout-en-cas-de-frappes-menace-al-assad_407311.html#xtor=RSS-3-[lestitres]
9/9/13
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Bashar al-Assad: US will pay price for Syria strike....
ReplyDeleteSyrian President Bashar al-Assad has warned that the US would "pay the price" for any strike against Syria.
He told US broadcaster PBS that strikes would increase instability and lead to the spread of terrorism in the region.
He said there was "no evidence" that government forces had used chemical weapons against their own people.
Meanwhile, US Secretary of State John Kerry has once again warned that taking no action against Mr Assad's regime is riskier than launching strikes.
When asked at a news conference whether there was anything Mr Assad could do to avoid military action, Mr Kerry replied that he could hand over his entire stockpile of chemical weapons within the next week.
However, US officials later clarified that Mr Kerry was making a "rhetorical argument" rather than a serious offer.!!!!!!!......http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-24011753
9/9/13
Assad tells US television Syria prepared to retaliate if US delivers strike...
ReplyDeleteWASHINGTON, September 9 (Itar-Tass) - Syrian President Bashar al-Assad told Charlie Rose, host of the program that bears his name on the United States PBS television channel, that he was preparing for a US strike, and that Syria and some of their allies would retaliate if one occurred.
Assad said the Syrian government was not the only player in this region, with numerous other parties and groups professing different ideologies. When asked whether chemical weapons could be used to retaliate a possible US strike, he said that everything would depend on whether rebels or terrorists had such weapons. He said he could not predict what might happen.
President Assad denied he had anything to do with the alleged chemical attack on August 21 which the US administration reports killed more than 1,400 Syrians.
The entire interview with President Assad will be aired on PBS later on Monday.
http://www.itar-tass.com/c32/870505.html
9/9/13
Syrie : les militaires freinent l'ardeur des diplomates...
ReplyDeleteDepuis le début de la crise syrienne, la Défense est en retrait sur le dossier, accaparé par les diplomates du Quai d'Orsay qui poussent avec énergie et conviction vers des frappes militaires contre le régime de Bachar el-Assad.
Du Mali à la Syrie: les deux crises majeures dont s'est emparée la France en 2013 sont vécues à fronts renversés dans les ministères. Gérée avec brio, dynamisme et enthousiasme par le ministère de la Défense et les armées françaises, l'intervention déclenchée au début de l'année contre les groupes islamistes au Mali avait suscité des réticences et même parfois, au début, une certaine indifférence au Quai d'Orsay. Vis-à-vis de la Syrie, c'est l'inverse: depuis le début de la crise, la Défense est en retrait sur le dossier, accaparé par les diplomates du Quai d'Orsay, qui poussent avec énergie et conviction vers des frappes militaires contre le régime de Bachar el-Assad......http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/08/01003-20130908ARTFIG00153-syrie-les-militaires-freinent-l-ardeur-des-diplomates.php
9/9/13