"Nous ne permettrons pas que la violence criminelle fasse succomber la démocratie, quelles que soient les circonstances", a dit M. Samaras sur la chaîne de télévision Mega, répondant aux craintes d'une vendetta politique. "Nous poursuivrons sans relâche les responsables", a-t-il ajouté.
Vendredi, deux hommes armés à moto avaient tué deux membres du parti d'extrême droite et en ont grièvement blessé un troisième devant un bureau de la formation dans la banlieue d'Athènes.
Des experts craignent que cette attaque, qui suit l'assassinat mi-septembre d'un rappeur antifasciste par un membre d'Aube dorée, n'annonce une montée de la violence.
Jusqu'à présent le double assassinat de vendredi n'a pas été revendiqué, tandis que la police antiterroriste grecque est lancée à la recherche de ses auteurs.
M. Samaras a appelé ses compatriotes à rester unis face à la crise économique qui continue à toucher le pays, trois ans après qu'il a échappé de peu à la faillite, grâce à l'aide de l'UE et du Fonds monétaire international (FMI).
Il a comparé le double meurtre à "une allumette frottée dans une poudrerie", au moment où les Grecs "font face à tant d'autres feux, dans l'économie".
"Nous avons besoin de sévérité de l'Etat et d'esprit d'unité", a dit encore le chef du gouvernement grec.
Ce dernier doit entamer mardi de nouveaux pourparlers avec des représentants de la troïka de créanciers, la Commission européenne, le FMI et la Banque centrale européenne. Du rapport que ces derniers doivent rédiger dépendra le déblocage d'un milliard d'euros des fonds d'aide destinés à la Grèce, d'une importance vitale pour Athènes.
Le leader d'Aube dorée Nikos Michaloliakos et deux autres députés de son parti sont actuellement détenus en attente de leur procès. Selon des documents judiciaires, leur formation est impliquée dans deux meurtres, dont celui du musicien hip-hop Pavlos Fyssas, et dans trois tentatives de meurtre.
Aube dorée est le troisième parti politique du pays, avec 18 députés.
france24.com
4/11/13
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Greek PM: Country Not at 'War' with EU/IMF Lenders Ahead of Visit ...
ReplyDeleteATHENS — Greece is not at “war” with the European Union and International Monetary Fund, Prime Minister Antonis Samaras said on the eve of the latest review by the lenders to decide whether to pay the next tranche of bailout loans.
Inspectors from the EU, IMF and the European Central Bank, known collectively as the “troika,” resume a visit to Athens on Tuesday to check how far the country has come in meeting its bailout commitments, including privatizations.
Doubts had emerged over whether the lenders would return this week as scheduled after differences emerged over how to plug a gap in Greece's 2014 budget, but the two sides settled their differences.
“First of all let me say something - let's do away with this notion that we are in some kind of war,” Samaras told Greek TV late on Monday. “It is a negotiation.”
The lenders fear that without new measures, Greece will miss a targeted primary budget surplus, excluding debt servicing outlays, next year.
They estimate the budget shortfall will reach two billion euros. The Greek government expects, however, it will be much smaller, around 500 million euros, and can be filled with “targeted” measures and structural reforms.
Samaras' finance minister, Yannis Stournaras, who is due to meet the troika on Tuesday, told reporters late on Monday that the budget was “realistic.”
Samaras' conservative-led coalition government is rejecting across-the-board wage and pension cuts or tax increases, arguing it deserves some slack after delivering the biggest budget deficit reduction recorded in the euro zone.
Six years of an austerity-induced recession have sent unemployment to record highs and plummeted living standards.
“Society cannot take it, the economy cannot take it, and it is not even required by the country's current financial situation,” Samaras said.
He played down speculation that any standoff with the troika over fresh measures could lead to elections.
“I don't believe there will be any conflict in this matter,” he said. “These are issues that we are going to resolve.”
http://www.voanews.com/content/reu-greece-eu-imf-lenders/1783613.html
4/11/13