Brexit or not Brexit ? Plus d’un mois après le référendum sur le Brexit en Grande-Bretagne, la question continue de se poser. Dans la société britannique d'une part mais aussi au sein de la Chambre des Lords qui pourrait ralentir la procédure de sortie de l'île de l'Union européenne.
C'est en tout cas ce qu'a déclaré Patience Wheatcroft, membre de la Chambre des Lords, la chambre haute du Parlement, dans la presse britannique. La baronne conservatrice était l'une des grandes plumes de plusieurs quotidiens comme The Sunday Telegraph ou encore The Wall Street Journal Europe.
Selon elle, la Chambre des Lords pourrait donc bloquer la procédure du Brexit, ou tout simplement la ralentir, le temps de lancer un mouvement pour réclamer un second référendum et le temps de faire pression sur le gouvernement pour qu'il l'organise.
Mais pour cela, il faudrait que la question se retrouve devant le Parlement britannique. Autrement dit, que l'article 50 du traité de Lisbonne qui déclenche la procédure de divorce passe devant les deux chambres, dont celle des Lords, non élue. Or, il n'y a aucune certitude que ce soit le cas, on nage encore dans le flou juridique. La Haute Cour de Justice Britannique doit trancher la question, sans doute en automne prochain.
Du côté du 10 Downing Street, la premier ministre Theresa May répète son refrain préféré: "Brexit means Brexit". Et elle pourrait décider de contourner le vote au Parlement en invoquant une prérogative royale.
[rtbf.be]
2/8/16
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C'est en tout cas ce qu'a déclaré Patience Wheatcroft, membre de la Chambre des Lords, la chambre haute du Parlement, dans la presse britannique. La baronne conservatrice était l'une des grandes plumes de plusieurs quotidiens comme The Sunday Telegraph ou encore The Wall Street Journal Europe.
Selon elle, la Chambre des Lords pourrait donc bloquer la procédure du Brexit, ou tout simplement la ralentir, le temps de lancer un mouvement pour réclamer un second référendum et le temps de faire pression sur le gouvernement pour qu'il l'organise.
Mais pour cela, il faudrait que la question se retrouve devant le Parlement britannique. Autrement dit, que l'article 50 du traité de Lisbonne qui déclenche la procédure de divorce passe devant les deux chambres, dont celle des Lords, non élue. Or, il n'y a aucune certitude que ce soit le cas, on nage encore dans le flou juridique. La Haute Cour de Justice Britannique doit trancher la question, sans doute en automne prochain.
Du côté du 10 Downing Street, la premier ministre Theresa May répète son refrain préféré: "Brexit means Brexit". Et elle pourrait décider de contourner le vote au Parlement en invoquant une prérogative royale.
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